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Nouvelle exposition proposée par le musée !

Jean Martin (1911-1996) – La quête d’un autodidacte 

La nouvelle exposition proposée par le musée du Hiéron dans logole cadre  dixième anniversaire de sa réouverture : L’Art en partage
Suite à la donation de deux tableaux, L’Annonciation et Un soir sur la route d’Emmaüs, par Jeanine et Françoise Martin.

Du 21 juillet 2015 au 3 janvier 2016

La variété des œuvres choisies pour cette présentation illustre la Quête d’un autodidacte refusant toute forme d’académisme. L’aventure de la galerie Art & Tradition Chrétienne (1952­-1967) est pour la première fois racontée, certains des travaux des artistes de la galerie (Christ en majesté de Félix Oudin, objets liturgiques de Maurice Perrier) ayant fait l’objet de donations récentes au musée du Hiéron.

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Jean Martin à Lyon vers 1940 © Blanc & Demilly
Jean Martin
Fils d’ouvrier, Jean Martin est né à Lyon, dans le quartier industriel de Vaise, en 1911. Artiste autodidacte, il s’initie à la peinture auprès du peintre Lucien Féchant, sociétaire du salon du Sud-Est dans lequel il sera exposé pour la première fois, et se lie à ses débuts avec le peintre Jean Couty et le sculpteur Georges Salendre qui lui apprend la taille directe et joue un rôle déterminant dans son orientation stylistique. Pendant l’entre-deux-guerres, Jean Martin développe une peinture réaliste marquée par le 16e siècle allemand, mais aussi par l’expressionnisme contemporain belge. En 1938, il participe à l’exposition du groupe Nouvelle Génération organisée par le critique Henri Héraut en marge des débats autour de la querelle du réalisme. En 1940, il collabore à la revue L’Arbalète dont il dessine la première de couverture. Jean Martin s’installe à Paris, en 1946 et crée de nombreux décors et costumes pour le théâtre. Le début des années cinquante marque un nouveau tournant dans sa carrière. Il fonde avec son épouse, la galerie Art & Tradition Chrétienne, rue Saint-Sulpice, participant ainsi activement au renouveau de l’art sacré. Sa rencontre avec Prax Zographos peintre d’icône, qui l’initie à la technique de la tempera à l’œuf, le tourne définitivement vers des représentations d’inspiration romane et byzantine.

Image d’en-tête : Jean Martin, Saint Martin n°1, 1952. © Patrick Chevrolat – Photo-France