Exposition 2012
En signe de vie – Thomas Gleb, Georges Jeanclos, Max Wechsler
Du 20 mars au 30 décembre 2012
Le musée du Hiéron présente En signe de vie, une exposition réunissant Georges Jeanclos, Thomas Gleb et Max Wechsler. Au-delà de leur appartenance religieuse, les liens qui les unissent sont tantôt une évidence de par leur histoire personnelle commune – Jeanclos et Wechsler ont occupé dès 1984 un atelier au même numéro de la rue Popincourt à Paris – ou certaines de leurs réalisations – Jeanclos et Gleb ont tous deux répondu à des commandes artistiques pour des édifices chrétiens –, tantôt une mise à distance dans leur oeuvre, comme par exemple le travail sur l’effacement – et non la disparition – que Max Wechsler développe depuis plus de 25 ans dans ses grandes surfaces abstraites questionnant l’origine de l’écriture.
Une quinzaine d’oeuvres en bronze et en terre cuite de Georges Jeanclos dessinent un parcours dans les galeries du musée du Hiéron. Sont ainsi évoqués quelques figures hébraïques et bibliques – Moïse, Jacob, Racchi –, les commandes publiques des années 1980-1990 – l’église Saint-Ayoul à Provins, la fontaine Saint-Julien l’Hospitalier à Paris, le portail de la cathédrale Notre-Dame-de-la-Treille à Lille – et de manière plus intimiste, le cheminement si personnel et unique du sculpteur.
Dans la salle « Sous le signe de la croix », est exposé Le Signe de Thomas Gleb. Cette oeuvre monumentale – une grande croix incisée dans le mur en forme de Y –, fut réalisée pour l’ancien Carmel de Niort et devait disparaître en raison d’un programme immobilier. Sous l’impulsion de sa conservatrice Dominique Dendraël, le musée du Hiéron et la Ville de Paray-le-Monial ont permis sa sauvegarde et sa présentation au public dans les collections permanentes du musée.
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En complément sont également présentés, donnés au musée par la famille de l’artiste : un diptyque daté de 1968 qui présente déjà à gauche une incision, sorte de cicatrice, et à droite, le yod, au nom de Dieu, les deux parties de l’oeuvre formant une fraction de pain, ainsi qu’un livre d’artiste, Le Mystérieux, comprenant des signes hébraïques qui présentent les différents noms de Dieu.
Une salle et un cabinet intimiste est consacrée à Max Wechsler qui (comme l’écrit Alfred Pacquement dans un texte de 1989) « “peint” avec des journaux photocopiés, découpés et collés bord à bord sans effet de composition, pour former des toiles compactes où le matériau rendu illisible est reconnu, dans sa picturalité ». Une œuvre abstraite, fondée sur la recherche de l’ombre et de la lumière, à partir de ce signe qu’est la lettre, à la base de notre culture et de sa transmission.
Catalogues de l’exposition disponibles à la boutique du musée et en vente par correspondance. Plus d’informations ici
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