Exposition 2009
De l’autre côté du monde, l’immensité – Peintures contemplatives de Diane de Valou
Du 21 mars au 31 décembre 2008
Les paysages de Diane de Valou, sorte de rêveries métaphysiques, ont tout naturellement pris place au sein de la collection. Leur présence mystérieuse, en harmonie avec le lieu, nous a emmené vers des horizons lointains.
Sa technique : Les tableaux de Diane de Valou sont en cire sur bois.
La peinture à l’encaustique (du grec enkaiein, « faire brûler ») est un procédé technique de peinture dans lequel les pigments sont liés dans de la cire fondue.
Connue et utilisée depuis la plus haute antiquité, particulièrement par les civilisations égyptienne, grecque et romaine, la peinture à la cire aurait été inventée par Polignoto peintre grec, considéré comme l’inventeur de la peinture dite classique.
Cette technique, utilisée pour la proue des navires, les portraits funéraires placés à la tête des sarcophages ou les fresques murales a traversé les siècles pour parvenir jusqu’à nous.
Des peintres contemporains tels que l’expressionniste abstrait Jasper Johns utilisent cette technique qui ne craint ni le temps, ni les poussières, ni les moisissures, ni l’humidité.
Elle offre à notre œil sensible, toute la rutilance et la fraîcheur de ses couleurs qui restent intactes et qui gardent tout leur éclat et leur inaltérable fraîcheur.
Le sujet peint apparaît comme venant de loin, sortant des profondeurs du support.
Rares sont les artistes qui se dédient à l’encaustique actuellement, en fonction du mythe créé autour de la peinture à l’huile, et des difficultés de manipulation inhérentes à son utilisation.
Les œuvres exposées :
De l’autre côté du monde, l’immensité, 2006, 122×124 cm. Cadre en acajou d’Afrique, patine ébène, lame d’acier
Qui me mènera à la ville forte ?, 2006, 122×122 cm. Cadre en plexiglas dépoli, trois couches, blanc et bleu vert
Fonds aux reflets, 2006, 124×124 cm. Cadre en bois d’Asie et carton, dorure à la feuille d’or
Le Coeur, 2008, 60×60 cm. En présentation permanente (photo ci-contre) Cadre en médium, construction en trois lames, feuilles d’or rouge, jaune et citron
Les feux levèrent les nuées, diptyque, 2007, 121×124 cm (x2). Cadre en chêne, patine à effet rougeoyant
Survol, 2006, 122×123 cm. Cadre en acajou d’Afrique, feuille d’or blanc usé sur assiette grise
Entre terre et ciel, 2007, 125×200 cm. Cadre en pin, revêtement de caoutchouc, cornière et lame en acier
Catalogue de l’exposition disponible à la boutique du musée et en vente par correspondance. Plus d’informations ici