Expositions 2023
Saint Thomas d’Aquin, une sagesse offerte à tous
10 juillet – 1er octobre
L’année 2023 inaugure trois années de jubilé célébrant saint Thomas d’Aquin autour de sa canonisation (1323), de sa mort (1274) et de sa naissance (1225). Figure centrale de la pensée médiévale chrétienne, Thomas d’Aquin (1225-1274) est passé du statut de principal théologien de son Ordre à celui de « Docteur commun de l’Église ». À ce titre, sa renommée est devenue universelle et ses travaux philosophiques et théologiques ont été adoptés comme un socle pour la formation des intelligences, tant au sein de l’Église, que dans les universités laïques.

Pour rendre compte de l’importance culturelle de Thomas d’Aquin dans l’histoire et de l’actualité de sa pensée, l’Association des Centenaires Thomas d’Aquin (ACTA) offre à un large public une exposition qui fut accueillie au musée Georges Baccrabère de l’Institut catholique de Toulouse (2 mai-29 juin 2023), avant d’être présentée au musée du Hiéron à Paray-le-Monial du 10 juillet au 1er octobre 2023.
Inauguration, lundi 10 juillet | 16h30
Visuel : Polyptyque dominicain avec saint Pierre, saint Thomas d’Aquin, saint Dominique (détail du panneau central), Maître de la Croix des Piani d’Invrea, 1335, tempera sur bois, H. 121,5 ; L. 111 cm, Paris, Galerie Brimo de Laroussilhe © Galerie Brimo de Laroussilhe
De la politique d’acquisition du musée…
Consacré au patrimoine spirituel, le musée du Hiéron s’attache à explorer la création artistique des années 50, plus particulièrement depuis l’entrée de l’ensemble des céramiques liturgiques d’Anne Dangar réalisées pour l’Abbaye de La Pierre-qui-Vire de 1947 à 1951 et d’une croix peinte par le bénédictin Angelico Surchamp, fondateur des éditions Zodiaque à l’Abbaye-de-la-Pierre-qui-Vire.
L’installation de la peintre australienne en France et la peinture d’Angelico Surchamp sont intrinsèquement liés à la personnalité d’Albert Gleizes (1881-1953). Anne Dangar est ainsi devenue la figure emblématique de la communauté artistique de Moly-Sabata, sur les bords du Rhône, à Sablons, en Isère, fondée en 1927 par Albert Gleizes dans une maison achetée par son épouse, Juliette Roche.
Grande figure de l’avant-garde artistique du XXe siècle et théoricien du cubisme, Albert Gleizes s’est efforcé après la fin de la Seconde guerre mondiale, à transmuer des thèmes chrétiens en langage pictural cubiste. Il a rassemblé autour de lui de nombreux artistes dont le lyonnais, Daniel Gloria, un des premiers peintres à se dédier à la mosaïque à partir des années 1960.
… à la réalisation d’une double exposition
La donation d’un ensemble de dessins provenant du fonds d’atelier de Daniel Gloria et la proposition de la Fondation Albert Gleizes de faire don des Pensées sur l’Homme et Dieu de Blaise Pascal illustrées en 1950 par Albert Gleizes sont une réelle opportunité à l’articulation de l’ensemble de ces collections et l’occasion de la présentation de cette double exposition.
La luxueuse édition des Pensées, parues aux éditions de la Cigogne à Casablanca en 1950, en fait un Monument de l’art du livre illustré, qui, dès sa parution, avait fait l’objet de plusieurs expositions à Avignon, Saint-Etienne, Paris, Lyon et Bordeaux.
Les Pensées sur l’Homme et Dieu de Blaise Pascal illustrées par Albert Gleizes
18 mars – 25 juin 2023

L’exposition présente l’ouvrage (exemplaire n°18/35 réservés à l’artiste et aux collaborateurs) illustré de 57 gravures originales, eaux-fortes, d’Albert Gleizes dont 12 à pleine page et 45 dans le texte.
Les 57 bois gravés d’après des dessins de l’artiste et 3 planches de lettrines et symboles d’illustrations forment en complément une suite en bistre.
S’ajoutent également 15 eaux-fortes préparatoires à l’ouvrage tirées et jointes, en suite, dans les 45 premiers numéros de l’ouvrage dont fait partie cet exemplaire.
Le dossier de presse est disponible en cliquant ici
Daniel Gloria, un disciple d’Albert Gleizes
18 mars 2023 – 7 janvier 2024

L’exposition présente l’ensemble des dessins du fonds d’atelier autour du sujet religieux, illustrant majoritairement la période des années cinquante (à l’exception de deux œuvres plus tardives préparatoires à des mosaïques).
Il a été décidé de ne pas séparer les séries, pour la plupart des œuvres graphiques de petits formats, à l’exemple des crucifixions abstraites ou des linogravures.