Expositions 2019
« Dieu dans la pub ! » L’exposition déjà culte au musée du Hiéron…
15 novembre 2019 | 5 janvier 2020
La publicité utilise de manière mesurée et discrète la symbolique religieuse. Elle s’en sert de manière très libre et parfois inconsciente, comme elle le fait de tout autre élément de la culture. Faut-il dénoncer ces emprunts jugés par certains irrévérencieux qui risquent de dénaturer l’essence de la foi chrétienne ? Ou, au contraire, faut-il saluer la création d’une nouvelle forme de communication fondée sur l’humour, la parodie et le double sens ?
De Jésus aux apôtres, de Noël à Pâques, dans anges aux saints, ce sont autant « d’images de Dieu » qui s’étalent au détour des rues, au hasard des gares, en pleine page des magazines. L’exposition-dossier « Dieu dans la pub » explore la place de l’image chrétienne dans la publicité contemporaine, afin d’encourager les visiteurs de l’exposition à habiter de manière critique et ludique leur environnement. L’analyse tente de resituer ces figures et symboles dans leur contexte d’origine, celui de la Bible ou de l’histoire de l’Église, en donnant ainsi des clés de lecture aux visiteurs. À travers 44 panneaux et des vidéos, le parcours explore ainsi quatre thèmes : « Et Dieu créa », « Autour de Jésus », « Au plus haut des cieux », « Des hommes et un Dieu ».
Le père Gautier Mornas, prêtre au diocèse de Périgueux et de Sarlat, est à l’origine du projet « Dieu dans la pub ». L’exposition itinérante a déjà attiré plusieurs dizaines de milliers de visiteurs à travers la pays depuis 2013.
Exposition estivale – 7 juillet | 3 novembre 2019
Jacqueline Lerat (1920-2009), Le toucher de la terre
Le nom Lerat évoque immédiatement le couple d’artistes qui a marqué l’art de la céramique dans le sillage du « renouveau de l’art sacré » dans les années 1950 … Jacqueline et Jean Lerat ont travaillé ensemble depuis leur rencontre en 1943 au village de La Borne, mettant en commun leurs savoirs-faire respectifs, celui de la sculpture et des arts populaires, chacun conservant son identité cachée derrière la signature commune JJLERAT.
Après le décès de Jean Lerat en 1992, Jacqueline Lerat poursuit une recherche menée en parallèle de ses lectures philosophiques et poétiques. Le musée du Hiéron rend hommage à cette artiste au style empreint de tradition et de modernité, puisant aux sources de l’art roman et de l’abstraction…
« Je pense, voyez vous qu’il faut être très libre vis à vis de la tradition. Les pots se sont toujours faits, se font encore de la même façon assez souvent. D’une certaine façon, c’est bien, c’est très bien. Rien n’implique que l’on soit obligé de continuer dans ce même sens. La tradition, c’est un point de départ». Jacqueline Lerat
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Commissariat d’exposition :
Eric Moinet, conservateur général du patrimoine – Dominique Dendraël, conservatrice du musée du Hiéron
Une œuvre nationale au musée du Hiéron !
Le Sheykh Sana’an, la Vierge et l’Enfant (vers 1875), de la dynastie Qajar (Iran)
Du 18 mai 2019 au 5 janvier 2020
En 2019, le Hiéron a été choisi parmi de nombreux musées territoriaux pour participer au projet « Catalogue des désirs » du Ministère de la Culture, permettant d’accueillir un chef-d’œuvre issu de collections nationales.
En lien avec ses collections thématiques et son ouverture vers le monde méditerranéen, le Hiéron a le privilège d’exposer à partir du mois de mai une peinture iranienne du Mucem (Musée des civilisations de l’Europe et de la Méditerranée) de Marseille : LeSheykh Sana’an, la Vierge et l’Enfant (vers 1875), de la dynastie Qajar (Iran).
Cette huile sur toile en forme d’ogive est un tableau de genre, en persan farangi-sâzi, ou «européanisme». Des motifs copiés de modèles européens sont introduits dans une facture iranienne classique. Des éléments purement persans sont également présents dans la composition, comme le
Sheykh Sana’an, figure de la littérature mystique du 12e siècle, représenté à gauche, assis et pensif au bord d’un lac. Derrière lui est figurée la Sainte Famille avec deux femmes et un ange.
http://www.mucem.org
http://www.culture.gouv.fr
Dossier de presse
Libre à Philippe Brame
Photographies & poèmes
23 mars – 23 juin 2019
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L’exposition au musée du Hiéron met en écho photographies et textes de Philippe Brame autour de ses thèmes de prédilection : l’épure, d’une part, avec le choix délibéré de s’arrêter sur le « détail » ou l’essentiel de ce qui doit être montré ; et le duo Ombre | Lumière, qui offre aux images des éclairages naturels souvent légers, parfois plus tranchés.
Le travail de Philippe Brame se situe dans la lignée de Lucien Hervé (1910-2007), l’un des rares photographes français à allier philosophie humaniste et pensée architecturale. Les cadrages en plongée de Lucien Hervé, ses vues en oblique, un certain dépouillement et une volonté d’abstraction caractérisent un style photographique très différent de celui de ses contemporains.
Brame a toujours recherché une simplicité qui ne puisse pas être la proie des analyses. Pour lui, la lumière n’est plus le contraire de l’ombre puisqu’elle peut toute seule se porter ombrage. Apprendre à voir c’est ici ne plus opposer des réalités qui ne le sont pas.
Commissariat d’exposition : Dominique Dendraël, Philippe Brame