Actualités des collections


Prêt pour l’exposition « Elles, les élèves de Jean-Jacques Henner » au musée national Jean-Jacques Henner à Paris du 28 novembre 2024 au 28 avril 2025 (2024-2025)

Noémie Guillaume, Monsieur Chaumelin, huile sur toile, H. 146,5 ; l. 97,5 cm, inv. 62.0.13 et Madame Chaumelin, huile sur toile, H. 146 ; l. 97 cm, inv. 62.0.14, 1886

Alors que l’École des Beaux-Arts leur était interdite, comment les femmes se formaient-elles à l’art durant la seconde moitié du XIXe siècle ?
Le musée national Jean-Jacques Henner consacre du 28 novembre 2024 au 28 avril 2025 une exposition dédiée aux élèves féminines de Jean-Jacques Henner, qui ont suivi les enseignements du peintre. L’occasion de redonner une place aux femmes artistes, d’aborder des sujets tels que leur apprentissage, leur professionnalisation et de mettre en avant leurs œuvres et leurs liens avec Jean-Jacques Henner.

A cette occasion, le musée du Hiéron prête deux portraits (Monsieur Chaumelin et Madame Chaumelin) réalisés en 1886 par Noémie Guillaume, qui rejoint l’atelier de Carolus-Duran et Henner vers 1875.


Acquisition : Kassia Knap, Paysage, à l’orée des mondes, 2014 (2024)

Kassia Knap (née en 1961), Paysage, à l’orée des mondes, 2014, peinture et microbilles de verre sur toile encollée et froissée, H. 190 ; L. 160 ; ép. 15 cm, don d’Hélène Marraud

L’art de Kassia Knap est pétri de références à l’art sacré ancien au travers des plis, du drapé, des couleurs, du format et de la forme du châssis. Mais il est aussi profondément spirituel par sa réflexion et sa sensibilité à la philosophie du pli, à la présence de l’infini et de l’esprit dans la matière, à la nature de la chair et de l’incarnation. C’est tout naturellement que cette œuvre a trouvé sa place au musée du Hiéron, musée d’art sacré s’intéressant particulièrement à la présence du spirituel dans l’art contemporain.


Prêt pour l’exposition « Zurbaran. Réinventer un chef-d’œuvre. » au musée des Beaux-Arts de Lyon du 5 décembre 2024 au 2 mars 2025 (2024-2025)

Pierre Buraglio, D’après… Francisco de Zurbaran, 2002, peinture à l’huile sur porte, H. 204 ; l. 73 ; ep. 6 cm, inv. 2015.6.2

Pour la première fois, l’exposition Zurbarán. Réinventer un chef-d’œuvre se propose de réunir, du 5 décembre 2024 au 2 mars 2025, les trois tableaux représentant Saint François debout momifié peints par Francisco de Zurbarán, conservés respectivement au musée des Beaux-Arts de Lyon, au Museu Nacional d’Art de Catalunya (MNAC) à Barcelone et au Museum of Fine Arts de Boston. La confrontation aussi inédite que spectaculaire des Saint François de Lyon, Barcelone et Boston formera le cœur de l’exposition, les infimes variantes entre ces trois versions permettant d’éclairer le sens de chacune d’elles.

À travers cette exposition, il s’agira ainsi d’explorer les ressorts et les sources de cette création, mais aussi de recenser et d’interroger le sens des nombreux avatars de ces icônes du Siècle d’Or, grâce à la réunion d’une centaine d’œuvres créées du XVIe au XXIe siècle, aussi bien des tableaux que des sculptures, des dessins, des gravures, des photographies ou encore des pièces de haute couture.

Pour cette occasion, le musée du Hiéron prête une œuvre de l’artiste Pierre Buraglio.


Prêt pour l’exposition « Maîtres et Merveilles » au Musée des Beaux-arts de Dijon (2024)

Saint Marc, Augsbourg ?, vers 1480, huile sur bois, H. 58,2 ; L. 24,3 ; Pr. 1,5 cm

Cinq œuvres ont quitté momentanément le musée en avril pour être exposées au musée des Beaux-arts de Dijon à l’occasion de l’exposition « Maîtres et Merveilles », qui a lieu du 4 mai au 23 septembre 2024. Cette exposition mettant à l’honneur les peintres allemands du XVe siècle aura donc dans son catalogue les quatre huiles sur bois de saint Ulrich d’Augsbourg, saint Marc, saint André et saint Etienne, mais aussi le tableau la Messe de saint Grégoire, une huile sur bois de 1500-1510, toutes en provenance du musée du Hiéron !


Acquisition : Une Vierge à l’Enfant indienne ! (2024)

Vierge à l’Enfant, gouache et or sur papier, Inde du Nord-Ouest, fin XVIIe-XVIIIe siècle, H. 30,5 ; l. 23 cm, achat avec l’aide du FRAM

C’est une acquisition exceptionnelle qui a fait son entrée dans les collections du musée !

Dans un paysage montagneux entouré d’arbres et bordé d’un ruisseau, la Sainte Famille, au repos, se
délasse. La Vierge Marie, richement couronnée et enveloppée d’un grand manteau pourpre, porte
dans ses bras l’Enfant Jésus, soulevant délicatement d’un bras le linge blanc l’enveloppant et toisant
le spectateur d’un regard direct. Derrière son dos, Joseph, à la barbe blanche, est allongé sur un
coussin moelleux. Agenouillés devant la Sainte Famille, deux anges apportent des présents : l’un
offre une fleur de lys blanc, symbole de pureté mariale, tandis que l’autre tend à l’Enfant un plateau
de fruits rouges, préfigurant la Passion.

Tout dans cette scène se base sur les canons iconographiques chrétiens de la représentation mariale
et du repos pendant la fuite en Égypte. S’il est indéniable que la composition ait été inspirée de la
reproduction d’une œuvre occidentale, la technique picturale est quant à elle tout à fait indienne et fortement marquée par l’art moghol.


Acquisition : Dessins préparatoires et Apocalypse de Sahuguet (2024)

Charles Sahuguet, L’Apocalypse de Jean, 1980-1982, gouache et stylo bille sur papier vélin, H. 32,5 ; L. 50 cm, don de Claude Lamy-Dionisi

Au cœur de l’exposition de printemps 2024 « Mystères et Révélations : Récentes donations – Art sacré des années 1970 », les œuvres de Charles Sahuguet (1910-1990) ont rejoint les collections du musée du Hiéron. Cette donation de la nièce de l’artiste, Claude Lamy-Dionisi, comporte les 46 gouaches sur vélins de l’Apocalypse de Jean, mais aussi quatre chemins de croix préparatoires en gouache, fusain et sanguine, et huile sur papier.


Acquisition : Quatre photographies de la série Monuments funéraires (2024)

Henri-Pierre Thibaudier, Photographie de la série Monuments funéraires, 1978, tirage argentique en noir et blanc encadré, H. 188 ; L. 124 cm (chacune), don de l’artiste

« Ma fascination pour les monuments funéraires remonte à bien loin. En effet, quand j’étais enfant, j’érigeais des petits monuments funéraires en sable pour y enterrer des animaux morts tels que des oiseaux ou des insectes. Cette attirance me renvoyait à l’inconnu : que deviennent les corps après la mort ? C’était ce mystère même qui me poussait à construire du mieux que je pouvais ces édifices de sable. »

Découverte à Mably en janvier 2024 où elle était exposée pour la première fois (Espace de la Tour à Mably, du 13 au 28 janvier 2024), la série de quatre photographies de monuments funéraires a attiré l’attention du musée du Hiéron. Il s’agit de son travail de fin d’études, celui qui lui a valu son diplôme national des Beaux-arts ; la série comportait à l’origine sept photographies dont deux ont disparu et une a été détruite.

Dans cette œuvre de jeunesse, on trouve déjà en en germe les questionnements qui suivront l’artiste jusqu’à nos jours, en particulier son regard sur la mort enceinte de la vie, qu’il nomme « la mort joyeuse ».


Acquisition : Œuvres d’Alexandre Hollan (2024)

Vie silencieuse bleue profonde, Alexandre Hollan, 2002, aquarelle, H. 57 ; L. 76 cm, don de l’artiste

En dépôt au musée depuis 2005, les œuvres d’Alexandre Hollan entrent officiellement dans les collections du musée au début de l’année 2024 ! Cette acquisition est composée du triptyque La coupe, l’homme et l’arbre, et des œuvres Vie silencieuse bleue profonde, Vie silencieuse grande lumière, Dans le silence, Le Vendredi Saint et Lieu de lumière. Un cabinet est entièrement consacré au travail de l’artiste dans le parcours permanent.


Acquisition : Mère Geneviève Gallois au musée du Hiéron ! (2023)

Via Crucis, Geneviève Gallois, vers 1950, Gravure à l’eau-forte
Achat

Suite à l’exposition « Geneviève Gallois, peintre et moniale » en 2018, le musée du Hiéron a acquis en 2023 auprès de l’Abbaye de Limon un ensemble de trente gravures de Geneviève Gallois (1888-1962), représentant la Via Crucis, l’Evangile de Luc et autres sujets divers. Peintre et caricaturiste, élève d’Adolphe Léon Willette, Geneviève Gallois est devenue religieuse en 1917 après une conversion fulgurante. Certaines de ces œuvres sont actuellement exposées au musée.

Déjà en 2020, une dizaine d’œuvres de l’artiste étaient exposées au musée, prêtées par l’Abbaye de Saint-Louis du Temple :
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Acquisition : Gravures d’Albert Gleizes (2023)

Les Pensées de Blaise Pascal, vers 1950, Gravures à l’eau-forte
Don de la Fondation Albert Gleizes

57 gravures originales à l’eau-forte et 15 gravures préparatoires en bois gravé ont été acquises en 2023 par le musée du Hiéron, suite à une donation généreuse de la Fondation Albert Gleizes. Elles sont le fruit d’une réflexion sur l’illustration des Pensées de Blaise Pascal. L’une des gravures préparatoires est actuellement exposée.


Acquisition : Photographie au musée avec Jacqueline Salmon (2023)

Christ Gisant de Gregorio Fernandez, série Perizonium, Jacqueline Salmon, 2017-2020, Tirage numérique, H. 44 ; L.70,5 cm
Achat avec l’aide du FRAM (Fonds Régional pour l’Acquisition des Musées)

En 2023, le musée du Hiéron a acquis la photographie du Christ Gisant de Gregorio Fernandez de Jacqueline Salmon, pour enrichir son fonds photographique. A l’occasion de cette acquisition, l’artiste a également donné Louanges de la Sainte-Croix, Raban Maur, une épreuve pigmentaire sur papier Canson. Vous pourrez trouver le Christ Gisant de Gregorio Fernandez en salle d’exposition.


Acquisition : sculpture en bronze d’Amédée Cateland (2023)

Christ en croix couronné avec la Vierge, saint Jean et le Saint Esprit, Amédée Cateland, Fin des années 1920 (?), Bronze moulé et émaux cloisonnés, H. 30,5 ; L. 14,5 ; Pr. 3,5 cm
Don de Jacqueline Gloria

Œuvre de l’architecte, archéologue et orfèvre Amédée Cateland (1879-1938), ce Christ en croix d’inspiration médiévale et Art Déco est entré dans les collections du Hiéron en 2023 grâce à un don de Jacqueline Gloria. Vous pouvez actuellement venir le découvrir en salle d’exposition.


Acquisition : Estampe de Gaston Ventrillon le Jeune (2023)

Le Christ adoré par deux anges, Gaston Ventrillon le Jeune, années 1950 ?, Monotype (estampe à tirage unique), H. 74 ; L. 63 cm
Don d’Alain Girard

Les collection du musée s’enrichissent en 2023 d’un monotype du peintre et aquarelliste lorrain Gaston Ventrillon le Jeune (1897-1982), suite à un don d’Alain Girard.


Le Christ roman de Varenne l’Arconce, toujours visible au musée (2018)

Le Christ de l’église Saint-Pierre-aux-Liens de Varenne-l’Arconce (71) est présenté depuis 2018 dans la première galerie du musée. Cette pièce médiévale exceptionnelle est le seul exemple de grand Christ Crucifié d’époque romane conservé dans une église de Bourgogne. Les analyses scientifiques ont permis de dater la pièce entre la fin du 11e et le début du 12e siècle (datation au carbone 14) … faisant de la sculpture le plus ancien Christ crucifié d’époque romane en Bourgogne. L’œuvre, classée au titre des monuments historiques, est présentée au musée du Hiéron pendant la durée des travaux de l’église qui permettront d’exposer le Christ dans les conditions les plus favorables à sa conservation. Soutenez l’association de sauvegarde de l’église de Varenne-l’Arconce ! Plus d’infos ici