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ZOOM sur… Claudine Drai

Découvrons cette semaine l’artiste Claudine Drai.

Née en 1951 à Paris, Claudine Drai vit et travaille à Paris. En 1975, elle est reçue au concours d’entrée à l’Ecole nationale supérieure des Beaux-arts de Paris et décide de travailler en autodidacte, avant de suivre les cours de l’Ecole Supérieure de Dessin d’art de Montparnasse. En 1994, elle entreprend ses premières recherches sur le parfum. Elle se consacre à l’écriture de textes, à l’intégration de l’olfaction dans ses créations et invente de nouveaux mondes à travers ses gestes de papiers.

A Paray-le-Monial :

Claudine DRAI

 

Artiste plasticienne, Claudine Drai aime à se définir comme sculpteur de langage. Ses œuvres fascinent par leur magie mystérieuse et leur immatérialité apparente. Elles attisent la sensation d’imaginaire, nous emmènent dans leur errance pour donner à voir les mondes invisibles qu’elles traversent, ceux du ressenti, de l’espace immatériel, du non-lieu du temps. Les deux toiles, Sans titre (2003) et Sans titre (2004), présentées au musée du Hiéron sont recouvertes d’un voile de soie qui en modifie la perception. Nées en 2004 d’une collaboration avec un parfumeur, ces œuvres évoquent l’empreinte, et exhalent toujours aujourd’hui leur parfum.

 

 

 

A Dijon : 

Claudine Drai

Telles d’énigmatiques silhouettes aux bras tendus, les sculptures présentées à Dijon, faites de papier de soie attisent la sensation d’imaginaire, nous emmènent dans leur errance pour donner à voir les mondes invisibles qu’elles traversent, ceux du ressenti, de l’espace immatériel, du non-lieu du temps. « La création est pour moi une tentative de vivre sa propre présence au monde. Je cherche la matière qui ressemble aux émotions de l’être, de l’âme, pour tenter de les faire traverser sans en perdre l’essence. » Claudine Drai
Le vestibule et une chapelle autour de la rotonde accueillent deux pièces en papier, Sans titre (2001) et Sans titre (2013), cette dernière destinée à devenir sculpture de bronze (voir photo ci-contre).