Intérieur d'église, Henri van Steinwick le Jeune, 1623
Hollande, huile sur toile, H. 113 ; l. 175 cm, n°1.47
Encensoir, 15e siècle
Bronze, H. 21.5 ; l. 11.2 cm, n°2.256
Date d'entrée et provenance inconnue
Saint Philippe Néri en extase, Corrado Giacquinto, 18e siècle
Italie, huile sur toile, H. 98.5 ; l. 74.4 cm, n°1.34
Achat, 1881
"Bol de pèlerin", Aliska Lahusen, 2006 - J'entre dans mon jardin (...)", Amarante, 2013
"J'entre dans mon jardin(...), détail, Amarante, 2013
Le triomphe de l'Eucharistie au-dessus d'un port au soleil levant, 17e siècle
Italie, huile sur toile, H. 94 ; l. 72 cm, n°1.59
Achat, 1883
Le Christ en gloire entouré de saints, Giovanni Battista Beinaschi, 17e siècle
Italie, huile sur toile, H. 154.7 ; l. 152 cm, n°1.60
Achat, 1883
"Icare", Hélène Mugot, photographies, 1986
La lévitation du bienheureux Thomas de Cori, Antonio Cavalluci, 1786
Italie, huile sur toile, H. 310 ; l. 200 cm, n°1.56
Achat, 1886
La lévitation du bienheureux Thomas de Cori, 18e siècle
Italie, huile sur toile, H. 91 ; l. 46 cm, n°1.57
Achat, vers 1900
Les docteurs de l'Eglise adorant le Saint-Sacrement, 17e siècle
Flandres, huile sur toile, H. 119 ; l. 229 cm, n°1.39
Achat, 1880, Compagnie du Saint-Sacrement
La Vierge désignant la Trinité au pape Pie V, à saint Dominique, saint Thomas d'Aquin et saint François de Paule, 17e siècle
Italie, huile sur toile, H. 45.2 ; l. 34.1 cm, n°1.14
Achat, 1883
Saint Etienne et saint Paul adorant le Saint Sacrement, 18e siècle
Italie, huile sur toile, H. 99 ; l. 51 cm, n°1.58
Achat, 1883
Sainte Claire chassant les sarrazins, 18e siècle
Italie, huile sur toile, H. 94.5 ; l. 52, n°1.108
Achat, Rome, monastère sainte Françoise Romaine, 1883
Saint Pierre et saint Paul poursuivant l'hérésie, Gaspare Diziani, autour de 1760
Italie, huile sur toile, H. 30 ; l. 40 cm, n°1.35
Achat, 1882
L'extase de saint Pascal Baylon, 18e siècle
Italie, huile sur toile, H. 97.3 ; l. 72.9 cm, n°1.40
Achat, 1883
La vision d'un saint de l'ordre de la Trinité, 18e siècle
Italie, huile sur toile, H. 136 ; l. 98.4 cm, n°1.51
Achat, 1881
L'Hostie retrouvée dans une fleur, début du 17e siècle
Italie, huile sur toile, H. 190 ; l. 148 cm, n°1.64
Achat, 1881
L'élévation eucharistique, 17e siècle
Italie, huile sur toile, H. 135 ; l. 72.5 cm, n°1.49
Achat, date inconnue
Saint Bonaventure recevant la communion des mains d'un ange, A. van Diepenbeeck d'après Van Dyck, vers 1660
Pays-Bas du sud, huile sur bois, H. 43 ; l. 23 cm, n°1.69
Acquisition, avant 1900
La communion de la Vierge, début du 17e siècle
Italie, huile sur toile, H. 129.5 ; l. 88 cm, n°1.125
Achat, 1881
La communion de sainte Catherine de Sienne, 17e siècle
Italie, huile sur toile, H. 98 ; l. 73 cm, n°1.17
Achat, 1881
Saint Jean de Matha célébrant la messe, 18e siècle
Italie, huile sur toile, H. 47.7 ; l. 25 cm, n°1.43
Achat, avant 1900
Saint Bonaventure recevant la communion des mains d'un ange, première moitié du 18e siècle
Espagne, huile sur toile, H. 44.1 ; l. 81.1 cm, n°1.52
Achat, 1883
Saint André Avellin délivrant une âme du purgatoire, 18e siècle
Italie, huile sur toile, H. 29.6 ; l. 25 cm, n°1.179
Achat, 1883
Les paroles de Jésus au cours du dernier repas, reprises par le prêtre au moment de la consécration, font du pain et du vin le signe de la Présence réelle du Christ. Cette présence est particulièrement mise en évidence par le rite de l’élévation de l’hostie et du calice, présentés à l’adoration des fidèles. L’élévation devient, à la fin du 12e siècle, un élément important de la liturgie eucharistique.
La place de plus en plus grande accordée à la piété eucharistique se manifeste aussi bien pendant les célébrations du mystère que dans des processions grandioses au sein de l’espace public. D’une part, la représentation des miracles eucharistiques, objets de la dévotion populaire, est multipliée par les images dont l’efficacité vise à rendre sensible la Présence réelle et la dignité du sacrement. D’autre part, face aux controverses qui mettent en question cette Présence réelle, la Papauté promeut le Saint-Sacrement en objet de culte avec l’extension de la Fête-Dieu (Corpus Christi) à l’Église universelle en 1264, et l’institution, au 16e siècle, des prières de Quarante Heures correspondant au temps qui sépare la mort du Christ de sa Résurrection, en réparation des offenses faites à Dieu durant les excès du Carnaval.
Nous sommes ici aux origines de l’Adoration perpétuelle développée dès le 17e siècle dans certains monastères, puis largement répandue au cours de la seconde moitié du 19e siècle. En 1873, le jésuite Victor Drevon, promoteur du musée eucharistique du Hiéron, reprend la visée pénitentielle de l’adoration en introduisant dans le cadre du pèlerinage de Paray-le-Monial la communion réparatrice.
Texte d’introduction à la galerie